Les blablas de vivi

Lundi 13 novembre

Quelqu'un frappe à la porte d'entrée. Je m'approche et à travers la vitre je vois mon voisin Ronan. Je lui ouvre en grand, et là... je vois qu'il a un énorme couteau dans la main. Et quand je dis "énorme" c'est énorme, avec une lame d'au-moins 30cm, un vrai couteau de boucher.

En deux secondes, j'ai un flash : je vois une arme blanche plongée dans un abdomen, un cadavre dans un bain de sang, de la tripouille qui dégouline sur le trottoir...

J'avale ma salive et j'ose lui dire : "Mais tu fais quoi avec ce grand couteau ?". Et lui il dit : "Tu as dit à Noémie (sa femme) que tu avais récolté tes citrouilles alors je viens voir si je peux en prendre une tranche pour faire de la  soupe".

Faut que j'arrête de lire des polars.

Et merci Ronan d'être mon gentil voisin et pas un affreux serial killer assoiffé de sang à la recherche d'une nouvelle victime.

(et faut vraiment que j'arrête de lire des polars)

Mardi 14 novembre

Je fais du covoiturage avec ma collègue. Alors plutôt que de lui faire faire un grand détour pour qu'elle me ramène chez moi, je lui demande de s'arrêter là où la route vers nos maisons respectives se sépare, et je finis à pied. Ce soir, il fait froid mais le ciel est clair, la nuit étoilée et l'air vif. Cela réveille l'Alsacienne qui est en moi et des tas de souvenirs d'enfance resurgissent. Il ne manque plus que quelques flocons dans la lumière des réverbères pour que je m'y croie vraiment !

Mercredi 15 novembre

Je monte dans la voiture. La radio se met en marche. C'est France Gall sur RTL : "Débranche, débranche, coupe la lumière et coupe le son...". J'aime beaucoup France Gall mais RTL c'est Jules qui l'écoute, moi je préfère Nostalgie. Alors je zappe sur cette station et là : "Débranche, débranche tout, revenons à nous".

Un message vous croyez ?

Jeudi 16 novembre

"Le QI n'est pas le principal critère de la valeur humaine."

Cette phrase volée dans un magazine me plaît.

Vendredi 17 novembre

18h00 encore au bureau, 22h20 arrivés à Bâle, 0h30 douillettement installés non loin de chez Fiston 3 à Strasbourg. C'est-y pas magique ?

Samedi 18 novembre

En Alsace, on mange des "Royal au chocolat" que maman a achetés à la pâtisserie. Ils ressemblent étrangement à ceux que j'achète chez moi en Gironde, gustativement et qualitativement. Mais les parts individuelles sont deux fois plus grosses pour le même prix. Que faut-il en déduire ?

Dimanche 19 novembre

Je passe la soirée avec mon grand frérot : un repas en tête-à-tête, un bon verre de vin (ou deux), une comédie qui nous fait bien marrer et beaucoup de blablas. Et ensuite un gros dodo sur son canapé. Elle est pas belle la vie, faite de petits plaisirs gratuits ?

Et voilà, encore une semaine de passée...

Lundi 6 novembre

C'est le retour des kifs !

Les enfants sont tous repartis pour 7 semaines. Ça, c'est pas marrant. Mais grâce au grand vent d'automne j'ai lavé tous leurs draps, housses de couette, serviettes de toilette, taies d'oreiller... et fait belles leurs chambres pour les prochaines vacances... Il me taaarde !

Mardi 7 novembre

Le monsieur dit : "Bonjour, je voudrais un rendez-vous avec un rhumatologue."

"Oui bien sûr c'est pour quelle indication ?"

"Une suspection de spondyl... de spondypathie..."

"Une suspicion de spondylarthrite ?"

"Oui c'est ça. Avec encore quelque chose derrière."

"Spondylarthrite ankylosante ?"

"Ouiiii, c'est ça oh la la c'est bien compliqué tous ces mots médicaux"

"On dit aussi SPA, ça c'est plus simple, non ?"

"SPA ? QUOI ? Ah ben non, moi j'veux pas y aller à la SPA !". Et il ajoute : "Ahaha, je plaisante bien sûr !!".

Ça fait du bien les gens qui ont envie de plaisanter, et ce malgré la maladie. Alors je le lui dis et le remercie pour sa bonne humeur. Il n'y a pas que le personnel médical qui aide, rend service et fait du bien aux patients, le contraire marche aussi.

Mercredi 8 novembre

J'ai trouvé un drôle d’œuf dans mon poulailler. Je crois que c'est une de nos poules qui l'a pondu, mais le format est assez habituel. Jules dit que c'est peut-être un autre oiseau qui l'a déposé là, mais il ressemble quand même étrangement à un œuf de poule (en miniature). On n'aura jamais le fin mot de l'histoire, une erreur de la nature sans doute.

Jeudi 9 novembre

Le CE de Jules est hyperactif. Toutes les semaines, il propose des tas de bons plans, ventes, affaires astucieuses, sorties, voyages... Cette fois, nous avions réservé des places pour une pièce de théâtre à un prix défiant toute concurrence : Conseil de Famille, d'Amanda Sthers (mais siiii, vous savez bien, l'ex à Patriiiiiick), une histoire très drôle sur les rapports mère/enfant

Ce soir, Flo a réuni son frère Ben et sa sœur Fanny un peu avant l'heure du dîner prévu avec leur mère. Il souhaite tout simplement les décider à supprimer cette "maman" devenue insupportable. Quelques cachets dans son cocktail, et hop ! Ils rient puis réalisent que Flo parle sérieusement ! Ben et Fanny s'offusquent mais trop tard, leur mère sonne à la porte...

Pourtant, l'idée va faire son chemin. Après tout elle les fait bien "chier" leur mère ! Le dîner va s'avérer explosif car cette mère odieuse, qui pense être passée à côté de sa vie, a décidé de vider son sac sans aucune pudeur. Dorénavant, elle veut s'éclater ! Et tant pis si ça ne plait pas à ses enfants. Mais comment va finalement tourner cet explosif règlement de comptes ?

Je ne vous raconte pas la fin, mais en tout cas on s'est bien marré !

Vendredi 10 novembre

Quand je rentre à la maison, je trouve le salon plein de monde. Jules a invité plusieurs amis à boire l'apéro alors je n'ai plus qu'à m'installer au coin du feu, les pieds sous la table, et à pro-fi-ter

Samedi 11 novembre

Il fait moche, il fait froid, c'est la tempête dehors. Alors je tricote des écharpes, comme je l'avais déjà fait là. Mais, depuis 3 ans, celles-ci ont été toutes perdues/boulochées/feutrées au lavage/usées. J'aime tricoter, mais c'est encore plus que ça.... Parce que ça ne se voit pas mais le tricot c'est aussi de l'amour entre chaque maille.

Dimanche12 novembre

Un copain nous propose une sortie-ciné à la dernière minute... Il a fallu se sortir de la torpeur du dimanche après-midi et sauter fissa dans la voiture mais on n'a pas été déçu ! Un film tout simplement génial (Au revoir là-haut) et une pause goûter improvisée ensuite. Des bons moments sans préméditation comme je les aime.

Et voilà, encore une semaine de passée...

Le principe de cette rubrique, c'est là !

Aussitôt revenus, aussitôt repartis. Les vacances de la Toussaint ont filé comme le vent et les enfants qui avaient réintégré leur chambre pour quelques jours l'ont déjà quittée, laissant du vide et quelques signes de leur passage : des draps froissés à passer à la machine, une chaussette séparée de sa sœur, un paquet de gâteau vide, des miettes, des baskets usées jusqu'à la corde qui n'ont pas trouvé le chemin de la poubelle, du linge sale, un peu de monnaie sur le bureau, un magazine de foot, des livres épars...

Et pendant ce temps l'automne s'est installé. Avant leur retour, c'était encore l'été : chaussures ouvertes, repas dehors et t. shirts étaient encore de mise. Maintenant, les nuits sont beaucoup plus fraîches et on a sorti quelques pulls, allumé la cheminée, fait de la soupe, rentré les citrouilles et les plantes, changé d'heure... Hier, pfiou, c'était un vrai temps de novembre : giboulées orageuses, nuages aux 50 nuances de gris, bourrasques. Aujourd'hui, le soleil est de retour mais le vent est toujours là et les températures ont bien dégringolé... Mon Petit coin de ciel est très bleu cependant et les courants d'air sèchent les draps... C'est bien.

La prochaine étape sera la trêve de Noël. D'ici là, il va falloir se remettre au boulot : études pour les uns, formation et mémoire pour les autres, travail pour les parents, thèse et permis de conduire pour ma belle-fille préférée (je peux encore le dire tant que je n'en ai qu'une, après il faudra que je fasse gaffe). A 27 ans, c'est courageux de s'y (re)mettre.

Pour Jules et moi, les semaines vont être bien remplies, et les week-ends aussi ! Toujours cette Course Incessante, Effrénée, Ludique aussi [ça c'est pour vous Mary et Alba si vous passez par là], pleine de surprises j'espère... Et (soyons optimistes) que des bonnes !

D'ailleurs, aujourd'hui j'ai eu une idée. Et si je reprenais les kifs ?

Le principe de cette rubrique, c'est là !

Le principe de cette rubrique, c'est là !

Je vous l'avais déjà dit ici : chez nous, le gâteau au yaourt aux pépites de chocolat, c'est un must : on l'aime, on l'adore, on le fait, on le refait, on en redemande et 7 ans plus tard (oh ! presque jour pour jour), plus que jamais. La recette est simplissime, rapide et économique. Succès garanti.

Mais à chaque fois, c'est la very big surprise : est-ce que les pépites seront bien réparties partout dans le mélange ? Ou est-ce qu'elles seront intégralement tombées au fond du moule (variante : toutes dessus si comme moi on retourne le gâteau au moment du démoulage) ?

Je ne sais toujours pas pourquoi... Des fois ça le fait. Des fois ça le fait pas...

J'ai essayé différents trucs glanés à droite à gauche : mettre le gâteau dans un four bien chaud pour que la pâte soit "saisie", mélanger les pépites doucement à la main (et pas au robot), au contraire les mélanger au robot, les "fariner"...

Oh, ce ne sont pas les trucs et les conseils sur le web qui manquent. On y lit que l'on peut aussi les mettre au congélateur, les mouiller, les ajouter en cours de cuisson. Ou alors que si elles sont victimes d'une longue descente aux enfers c'est parce qu'elles sont trop grosses, que la pâte est trop liquide, trop collante, trop  molle. On recommande d'incorporer les pépites avant la farine ou d'ajouter du bicarbonate à la recette. Certains conseillent même pour palier le problème de faire un gâteau nature et de manger une barre de chocolat à part... Ça au moins c'est une solution radicale.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ? Avez-vous un truc infaillible ? Ou est-ce comme chez moi : le suspense au démoulage ?

Qui n'aurait pas envie de publier son Petit coin de ciel par une aussi belle journée que celle d'aujourd'hui ? Hein ? Personne, bien évidemment ! Même pas celle qui n'a pas donné signe de vie depuis 3 mois. C'est vrai quoi, vous avez vu ce temps ? 30° au compteur cet après-midi et un ciel bleu bleu bleu. Même cet été des journées comme ça on n'en a pas eu bézef... Fallait-il donc attendre la mi-octobre pour profiter de cette chaleur ?

En tout cas, ça donne vraiment envie de revenir par ici et de partager avec vous tout ce bonheur météorologique.

Mais alors ? Qu'est-ce qui s'est passé pendant tout août, tout septembre et la moitié d'octobre pour que je fasse ainsi la morte ? Ben ben ben... Je pourrais certainement vous trouver 1000 excuses mais au final je crois qu'aucune ne serait valable... ou alors toutes. Et en fait ça ne changerait pas grand chose. Pour tout vous dire, je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé... Deux mois et demi sans le moindre article, en tout cas, ça, c'est du jamais vu (et d'ailleurs merci au passage à tous ceux qui ont quand même eu le courage de venir par ici et me laisser des gentils petits mots qui font du bien tout partout).

En revanche, ce que je peux dire, c'est que tout va bien. Les enfants (enfin ceux qui restaient encore au bercail) sont donc tous partis de la maison fin août. Avec Jules, on a fait un petit tour de France via Lyon pour déposer Fifille, ses affaires et la valise de Fiston 2 qui avait déjà rejoint la Ville des Lumières une petite semaine auparavant, puis par Strasbourg installer Fiston 3 à quelques rues seulement de la maison où mes parents louaient pour moi sous les toits une petite chambre quand j'étais étudiante dans cette ville il y a une petite trentecinquaine d'années. C'était marrant de revoir le quartier... Les choses n'ont pas tant changé que ça... Et le coin des facs, rhooo, bah pas du tout : toujours les mêmes bâtiments, symboles de modernité, oui, peut-être, mais dans les années 60...

Bon voilà. Au retour, début septembre, Jules et moi on s'est retrouvé complètement tout seuls, un peu perdus au début dans la maison, mais finalement on s'y est fait en moins de temps qu'il n'en faut pour cuire des asperges. L'idée que ça allait être un peu compliqué de se retrouver à 2 après 25 ans passés à tout organiser autour des enfants n'a fait que nous effleurer et s'est dissipée comme neige au soleil. A nous les week-ends chez les cousins (dans le Limousin), en thalasso (pour mon anniversaire), entre filles (pour l'anniv de ma Juju), en vélo à la plage (en amoureux). Le syndrome du nid vide ? La dépression post-departum ? Bah, pas vus, ni l'un ni l'autre. Tout reste à inventer !

Attention attention attention, j'ai pas dit qu'ils ne manquaient pas mes amours, mes tendres chéris, mes cocos, mes petits, mes roudoudous, mais ils ont l'air tellement heureux tous autant qu'ils sont, fiers de leur autonomie toute neuve, se débrouillant comme des chefs avec le linge, la bouffe, la paperasse, les courses et ravis de leurs choix scolaires ou professionnels alors comment voulez-vous que ça n'aille pas pour moi/nous ?

Alors voilà, aujourd'hui, c'est tout simple : dans mon cœur, c'est comme dans le ciel, et c'est aussi ça que je voulais partager.

Le principe de cette rubrique, c'est là !

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