Publié le 26 Novembre 2011

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Depuis que je suis en formation de secrétaire médicale et médico-sociale, j'ai un autre regard sur le monde. Cette année, avec mon badge de la Croix-Rouge et mon gilet fluo au logo de la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde, j'ai donc décidé de participer aux deux jours de collecte nationale, organisés les 25 et 26 novembre, et de faire partie des 100.000 bénévoles présents (3.000 en Gironde) sur 9.000 points de vente.

 

Le principe est simple : donner une petite part de ses courses (en priorité des denrées non périssables : pâtes, riz, huile, café, thé, sucre, conserves de viande, de poisson, de fruits, de légumes) dans le but de sauver des familles.

 

J'ai donc passé mon vendredi après-midi à l'entrée d'une grande enseigne, Carr*four pour ne pas la nommer, munie de mon plus joli sourire, à distribuer des sacs plastique aux chalands venus remplir leurs caddies : "Bonjour Madame, vous connaissez la Banque Alimentaire" ? "Bonjour, Messieurs-dames, puis-je vous proposer de participer à la collecte de la Banque Alimentaire qui a lieu ce week-end, comme chaque année" ? "Bonjour, souhaitez-vous participer à l'action de la Banque Alimentaire" ? etc. etc. etc...

 

L'expérience fut des plus enrichissantes, humainement parlant ; j'ai été fière de participer à ce grand mouvement national de solidarité mais, en même temps, je me suis beaucoup amusée à observer le comportement des gens :

 

Les habitués... qui sont encore à 3 mètres mais qui déjà tendent la main pour prendre la poche en lançant "Des pâtes et des conserves ? Comme les autres années ?"

 

Les accros du petit écran (les mamies surtout) : "Oui, oui, la Banque Alimentaire, y z'en ont parlé à la télé au journal de la 1ère chaîne". Euh, j'ai pas la télé, mais ça fait des années qu'on dit plus "la 1ère chaîne", non ? 

 

Les effrayés... qui font tout pour vous éviter. Ils font un graaannd détour pour esquiver le stand des bénévoles... Sans doute pensent-ils qu'on a un truc à vendre ? Ou alors qu'on sent le pâté ? On a juste envie de leur courir après et de les poursuivre en montrant nos griffes et en faisant "groooooaaaaaaarrrr".

 

Les jeunes : "Mais Madame, nous on n'est pas venu pour acheter à manger, on vient juste pour acheter à boire"... Bon ben... Bonne soirée alors...

 

Les radins : "Est-ce que c'est déductible des impôts ?"  Ben évidemment, pas de problème, revenez me voir et je vous ferai un reçu pour 66 % de votre demi-boîte de choucroute. Y'a pas de petites économies, hein, on aurait tort de se priver !

 

Les extra-terrestres... qui ont dû passer les dix dernières années dans la 4ème dimension car ils vous regardent d'un air paumé genre : "Quoi ? La quoi ? La Banque ? Quelle banque ?"

 

Les menteurs : "Non merci, j'ai déjà donné hier" ! Hier ? Mais hier c'était jeudi et la collecte c'est que vendredi et samedi, alors...

 

Les bavards... en général des personnes âgées, qui ont du temps à perdre et sont tout contents d'avoir une oreille attentive qui les écoute : "Moi aussi je me souviens quand  j'étais bénévole en 1912"...

 

Les amis des animaux... qui donnent... des croquettes pour les chiens ! Ben oui, quoi ! "Quand les gens n'ont pas d'argent pour acheter à manger les chiens aussi sont malheureux, ça fera plaisir à une famille". Plutôt une bonne idée, j'y aurais pas pensé mais l'essentiel c'est de donner, non ?

 

Les râleurs : "Mais vous n'êtes pas avec Coluche, vous ? Alors il faut donner à Coluche, il faut donner à la Banque Alimentaire, il faut donner à l'Etat, il faut donner à tout le monde" ! Euh.... Faut pas s'énerver Monsieur, c'est pas obligatoire, chacun fait comme il le sent...

 

Les prudents : "Moi je donne tant que je peux donner, ce ne sera peut-être pas toujours le cas".

 

Les couples pas sur la même longueur d'onde... Madame dit "Non merci !" et en même temps Monsieur dit "Pourquoi pas ?"... Faudrait quand même vous mettre d'accord !

 

Les généreux... qui ne prennent pas une mais TROIS poches et qui les ramènent pleines à craquer alors qu'ils ne venaient que pour acheter une bricole. "On ne donne qu'une fois par an, alors on donne... puisqu'on peut le faire" !

 

Les avec qui on ne peut pas négocier : ils disent "NON" d'emblée. Moi j'oserais pas mais comme ça, au moins, c'est clair !

 

Les qui ont tellement de temps à perdre qu'ils font leurs courses deux fois par jour... "J'ai déjà donné ce matin en faisant mes courses à C*sino". C'est ça oui, bien sûr !

 

Les perdus ? "Non merci, je ne viens pas faire mes courses". Ah, ben t'es là pour quoi alors ? Pour le match de foot ?

 

Les dragueurs qui veulent vous tripoter le badge sous prétexte qu'ils n'arrivent pas à lire votre prénom. "Et c'est comment votre petit nom ? Ah Vivi ! Oh, mais comme c'est mignon". Oui, bon ben c'est pas tout ça, mais j'ai du boulot moi.

 

Les négationnistes... qui pensent que, s'ils ne vous regardent pas, vous n'existez pas.

 

Je pourrais continuer la liste, il y avait vraiment de quoi faire mais, le mieux, c'est quand même quand les gens reviennent, une fois leurs courses terminées, déposer leur sac plastique rempli de victuailles. On a envie de leur sauter au cou et de les embrasser.

 

Bientôt, ce fut l'heure de la relève... D'autres bénévoles sont arrivés. A nous tous, nous avons rempli un camion de nourriture qui sera triée la semaine prochaine, puis distribuée tout au long de l'hiver à près de 150 associations qui viendront se servir dans les entrepôts.

 

Si vous pouvez, vous aussi, donnez...

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 21 Novembre 2011

 

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Voilà mon Petit Coin de Ciel d'aujourd'hui, pour la carte d'Alba, juste avant le coucher du soleil et l'arrivée de la nuit.

 

La journée a été magnifique comme les précédents lundis, et , et comme les précédents jours d'ailleurs aussi. Les températures sont toujours parfaitement douces (pas loin de 18° les après-midis) et nous n'avons allumé le chauffage que deux soirs depuis le début de l'automne.

 

Et oui, on est faible. On s'est laissé intimider par les ados qui nous ont menacé d'appeler le 119 si les thermomètres chutaient à moins de 18° dans leurs piaules.

 

Parce que, si ça ne tenait qu'à nous... les parents... on mettrait un pull de plus et on laisserait volontiers nos organismes composer avec le froid...

 

Eh oui, en temps de crise, il faut penser à faire des économies !

 

C'est qu'on n'est pas au Turkménistan, nous ! Quel rapport me direz-vous ? Un rapport tout à fait direct, si l'on en croit l'article que je viens de lire dans Courrier International. Là-bas, le gaz est tout simplement gratuit. Du coup, les habitants n'éteignent jamais leurs gazinières.

 

Pour économiser des allumettes...

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 19 Novembre 2011

 

La dernière fois que je suis allée au cinéma avec mes copines, elles m'avaient emmenée voir La guerre est déclarée. C'était beau, mais pas gai. Elles m'avaient dit que, la prochaine fois, on irait voir un truc marrant, une comédie ou une histoire plus légère, en tout cas pas quelque chose de triste.

 

C'est râpé.

 

Elles m'avaient promis La couleur des sentiments (le livre m'avait beaucoup plu) mais l'une d'entre elles l'avait déjà vu. Elles ont ensuite parlé d'aller voir La Délicatesse, mais il ne sort que mercredi prochain. A cause de retards sur la ligne de tram, la séance pour Intouchables étaient déjà commencée. On est donc allé voir Toutes nos envies, un film largement/librement inspiré du livre d' Emmanuel Carrère, D'autres vies que la mienne.

 

J'ai lu ce livre l'année dernière. Beaucoup de personnes de mon entourage l'ont apprécié, moi je l'ai trouvé moyen ; d'une part, je n'ai pas aimé le mélange des histoires (trois en une), d'autre part, j'ai trouvé que l'auteur était vraiment trop préoccupé par sa personne (d'autres vies que la mienne, oui OK, mais aussi beaucoup la mienne) au point que je l'ai intérieurement classé dans la catégorie des grands nombrilistes, enfin je n'ai pu me détacher d'un sentiment de voyeurisme qui a perduré jusqu'aux dernières pages. C'est curieux, je me suis rendue compte après coup que tout ce que j'avais ressenti était très différent des éloges des critiques littéraires qui disaient justement tout le contraire. Ben oui, mais c'est comme ça, on ne se refait pas.

 

Pour en revenir à ma soirée "filles", je n'ai pas eu le temps de dire à mes copines "...remettre ça, même au cinéma... moi... bof..." que j'étais déjà assise dans la salle.

 

Au final, j'ai bien aimé. Le film ne reprend que la partie du livre qui parle du combat de deux juges (Claire et Stéphane) contre le surendettement des ménages et les grandes sociétés de crédit, et aussi de leur course contre le temps car Claire apprend dès les premiers instants du film qu'elle est atteinte d'une tumeur au cerveau et qu'elle n'a plus que quelques semaines à vivre.

 

Je vous laisse avec Vincent Lindon, les jolies Marie Gillain et Amandine Dewasmes, et la bande-annonce qui résume très bien le film.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 16 Novembre 2011

honte

 

HONNEUR ET/OU HONTE...

 

Voilà le(s) thème(s) de la chanson que La Vieille Marmotte, Présidente du jour dans la communauté Musique à Coeur Ouvert de Véro, aimerait nous faire choisir aujourd'hui.

 

Moi, ce dont j'ai surtout envie de vous parler, là maintenant tout de suite, c'est de LA HONTE DE L'INVITE D'HONNEUR. Ben quoi ? Dans LA HONTE DE L'INVITE D'HONNEUR, y'a HONTE et y'a HONNEUR. J'ai tout bon alors, non ?

 

Vous connaissez ? Si vous écoutez Philippe Bouvard et Les Grosses Têtes sur RTL tous les jours entre 16 et 18 heures, vous êtes forcément fan. D'un autre côté, si vous n'écoutez pas Philippe Bouvard et Les Grosses Têtes sur RTL tous les jours entre 16 et 18 heures, vous ne pouvez pas savoir.

  

Quelques sociétaires, un invité d'honneur, des thèmes d'actualité servis très chauds, des questions culturelles ou assimilées comme telles posées par Madame Bellepaire de Loches, Monsieur Sapan d'Houilles, Monsieur Legrand d'Angers ou Madame Lenvie de Béziers (qui a récemment déménagé à Gagny) et quelques blagues gauloises (parfois un peu trop).... il ne m'en faut pas plus pour me faire marrer toute seule le soir dans ma voiture. Le plus drôle, comme ça m'est arrivé récemment, c'est quand je suis dans les bouchons sur la rocade bordelaise et que le type qui est dans la voiture à côté de moi éclate de rire en même temps que moi. Véridique ! Et authentique fou rire encore quelques kilomètres plus loin !

  

Cette émission, vieille de 34 ans, a connu plusieurs versions et, parmi les rubriques récurrentes, et récentes, on retrouve "la garde à ouïe", "le premier baiser", "les petits boulots", "la visite médicale" ou encore..... "la honte de l'invité d'honneur", moment où, comme son nom l'indique, l'invité d'honneur doit raconter une de ses plus grandes hontes.

 

Vous trouverez ici les derniers podcasts de ces fameux moments. En effet, pourquoi se priver d'une bonne rigolade ?

 

D'ailleurs, Fiston 2 sait déjà ce qu'il racontera plus tard, quand il sera célèbre et que Philippe Bouvard l'invitera dans sa fameuse émission.... C'était le jour où il était en 1ère et où son père est venu le chercher au lycée. Je ne vous raconte pas la suite...., aucun intérêt, il n'y a vraiment pas de quoi avoir honte, mais à cet âge-là, beaucoup de choses font honte, SURTOUT SURTOUT les parents !!

  

Mais bon, tout ça, c'est pas de la chanson !! Et si je n'en choisis pas une avant d'avoir épuisé mon temps de parole La Marmotte va pas être contente du tout.

 

Alors voilà Shame and Scandal (Honte et Scandale) de Madness (oui, oui, le groupe qui a fait découvrir le ska au grand public au début des années 1980 avec One Step Beyond). Le titre ne vous dit peut-être rien mais... écoutez... et regardez la vidéo... l'air va forcément vous rappeler quelque chose.

 

Ça se passe à Trinidad. C'est l'histoire d'un jeune homme qui va voir son père et qui lui parle de la jeune femme qu'il aime. Son père lui dit que, malheureusement, cette personne est sa fille illégitime, donc la soeur du jeune homme, et qu'il est impossible qu'il l'épouse. Deux ans après, l'histoire se répète avec une autre femme, et plusieurs années après, avec dix-sept autres jeunes filles. Le jeune homme, désespéré, en parle à sa mère qui éclate de rire. Elle lui dit qu'il est son fils illégitime, que son père n'est pas son père et que par conséquence ses soeurs ne sont pas ses soeurs...

 

I say, oh, misery, shame and scandal in the family,

Oh, Misery, shame and scandal in the family !



   

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 15 Novembre 2011

Rédigé par vivi

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Publié le 14 Novembre 2011

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Encore du bleu aujourd'hui dans mon Petit Coin de Ciel.

 

Vite vite, tant qu'il est encore temps, voilà ma photo afin qu'Alba puisse renseigner la région Sud-Ouest sur sa carte du mardi...

 

L'été indien dure encore et encore en Gironde. Les températures atteignent des records de chaleur, près de 20° cet après-midi.

 

Toujours pas de chauffage et toujours des tas de cèpes dans le jardin.

 

Qui dit mieux ?

 

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Rédigé par vivi

Publié dans #météo-humeur

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Publié le 13 Novembre 2011

 

On peut être MAMAN D'ADO(S) et rester jeune dans sa tête. J'ai remarqué qu'en général, quand on commence à prononcer cette phrase, c'est qu'on commence à ne plus l'être.... très jeune.... mais ça ne me concerne pas bien sûr !!

 

On peut se souvenir avec tendresse de ses propres années d'ado, qui ne semblent pas si loin que ça.

 

En garder une certaine nostalgie., voire un petit regret pour le temps qui a passé. Pour les amis que l'on a perdus de vue, pour ces périodes d'insouciance, pour toutes les premières fois et aussi pour la façon dont on s'habillait...

 

Notre style, c'était plutôt baba cool. Des tenues décontractées dans lesquelles on se sentait bien à l'aise.

 

Depuis longtemps donc, je me suis racheté une paire de K*ckers que je traîne dès que je peux (mais naaaan, pas pour aller à la formation ; là je mets presque toujours des chaussures d'éducatrice, vous savez, celles qui ont le devant arrondi), un jean Levis et des écharpes indiennes. Logique alors que, quand je suis tombée nez-à-nez il y a 18 mois avec ce tee-shirt Mickey dans une grande enseigne en Ecosse, j'aie vraiment craqué.

 

t.shirt Mickey

 

Pire !!! J'ai rechuté il y a quelques semaines chez Ki*bi en achetant son pendant version "Minnie".

 

minnie

 

Je ne sais pas si c'est grave mais je suis bien contente en tout cas de voir que je ne suis pas la seule à être restée fan des souris les plus célèbres au monde ! Maman d'ados et Valérie du blog Ma Famille Recomposée ont déjà confessé depuis longtemps et qu'elles avaient parfois du mal à grandir et qu'elles se sentaient plutôt à l'aise dans des vêtements qu'elles auraient pu piquer à leurs ados.

 

Tout pareil pour moi.

 

Et toi, cher lecteur ou chère lectrice, n'aurais-tu pas caché sous ton pull BCBG ou dans ta pile de chemisiers classes un tee-shirt à l'effigie des mascottes de Disney ?

 

Hein ? Allez, allez ! Avoue...

 

Et la prochaine fois, si tu es bien sage, c'est promis, je tâcherai de te montrer mon chemisier imprimé BobMarleyCheGuevaraDaliJamesDeanGandhiEinstein.

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 11 Novembre 2011

 

11h11 le 11/11/11...

 

Un tel alignement de chiffres sur les horloges et les calendriers n'arrive jamais. Ou alors très rarement. Seulement une fois par siècle.

 

Les numérologues sont dans tous leurs états. Pour eux, une telle concordance pourrait signaler la survenue d'événements hors du commun. Extraordinaires. Ou alors dévastateurs.

 

Partout dans le monde, des manifestations ont été organisées à cette occasion exceptionnelle : des mariages, des films, des loteries, des rassemblements, etc...

 

Certains disent tout simplement "A 11h11, faites un voeu !" ou "11/11/11 ? Juste une journée comme une autre".

 

Je suis bien loin de tout ça. Mais vous ? Qu'en pensez- vous ? A votre avis ? Vraiment juste une journée comme les autres ?

 

Pour moi, le 11 novembre, en 2011 comme en 2010 ou en 2009 et probablement comme en 2012, c'est juste mon petit rendez-vous annuel avec l'Histoire, celle de mes aïeux, de mon grand-père qui à 17 ans est parti pour Verdun, et de tant d'autres qui ont vécu les horreurs de la Première Guerre Mondiale.

 

Cette année, comme l'année dernière et comme l'année prochaine sans doute, et comme tous les 8 mai d'ailleurs aussi, je me suis rendue à la cérémonie planifiée en leur hommage. C'était dans ma commune, mais ça aurait pu être dans n'importe quel autre lieu.

 

Juste l'envie de me recueillir quelques instants, de penser à eux, de leur dire merci, mon admiration, ma reconnaissance et mon affection.

 

Comme chaque année, j'ai versé ma petite larme derrière mes lunettes de soleil (et le monsieur à côté de moi n'était pas très fier non plus). Pourquoi je la sens monter dès les premiers mots des discours officiels, dès les premières notes de la sonnerie aux morts ou de La Marseillaise ? Franchement, je ne sais pas. Et franchement, je ne cherche pas à comprendre. C'est comme ça, voilà tout.

 

Cette année, je n'ai pas aimé les gens qui arrivaient en retard et qui se mettaient devant tout le monde, la femme que je connais bien assise négligemment sur la murette d'une maison, les mains dans les poches attendant visiblement que ça se passe (elle faisait quoi là ?) et les deux mamies venues pour se montrer, d'ailleurs on ne pouvait pas les rater tant elles parlaient fort.

 

Mais j'ai bien aimé le papa qui expliquait tendrement à son fils de 5-6 ans, avec des mots tout simples, pourquoi cette cérémonie avait lieu et pourquoi tous ces gens (militaires, jeunes pompiers, civils, officiels de la mairie, photographe, etc.) étaient là. Je me revoyais il y a quelques années avec mes enfants. Le petit était mignon, il posait des tas de questions et avait l'air tout ému. Et le papa ponctuait ses réponses de gentils "Tu as compris ?" 

 

C'était bien. Car ce devoir de mémoire fait partie de notre rôle de parents, non ?

 

Raconter à nos enfants pour ne pas oublier.

 

Et surtout ne pas oublier pour surtout ne pas recommencer.

 

11 novembre PlaceOpera

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 9 Novembre 2011

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Un sujet du mercredi, dans la communauté Musique à Coeur Ouvert de Véro, qui me plaît tout particulièrement puisque Fryou veut

 

De quoi on parle, ça n'a pas d'importance. C'est juste parler qui compte (Pierre Filion).

 

Paroles, commentaires, kongossas, rumeurs et brèves de campagne...

 

On dit. Tu peux redire encore... On dit quoi ? On a dit quoi déjà ?  A propos...

 

Celui qui ne craint pas d'agir, ne craint pas de parler (Sophocle).

 

Mais tu m'as dit... What did you say ? Mais t'as pas tout dit !

 

L'important n'est pas de bien ou mal parler, mais de parler (Pierre Falardeau).

 

Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe, l'essentiel est qu'on parle de moi (Léon Zitrone).

 

Bavardage, baratin, caquetage, causette, causerie, parlote, face à face, qu'en dira-t-on ?  

 

On dit jamais tout. Was hast du gesagt ? Chuchotement. Dialogue. Raconter.

 

C'est jamais fini. Et quand c'est fini on recommence. On est intarissable.

 

La parole est l'expression de l'homme (Louis, Vicomte de Bonald).

 

Echange. Partage. Communication.

 

Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu (Jules Renard).

 

Les blablas.... C'est vraiment bien...

 

 

Di da di dou dan ding dang dang Di da di dou dan ding dang dang
(Refrain)
T'as pas, t'as pas, t'as pas tout dit, T'as pas tout dit à ta Doudou
T'as des doutes et t'y dis pas tout, Et qui c'est qui l'a dans l'dos, Toi
T'as pas, t'as pas, t'as pas tout dit, T'as pas tout dit à ta Doudou
T'as des doutes et t'y dis pas tout, Et c'est toi qui l'a dans l'dos, Han !

T'y as dit : Je bouff' rien que du caviar, C'est des petits oeufs, j'les mange à la coque
Je les fous en l'air quand ils sont trop noirs Et j'en achète d'aut', Ben !
Si t'avais été moins vantard T'aurais dit : Je bouff' que des pommes de terre
Et le soir s'il fait du vent tard, Je prends un bol d'air, Han !
(au Refrain)
T'y as dit : Mon papa l'est riche, Il a des dents d'or, il met des cravates
Ma maman met des plum' d'Autriche, Et s'épil' les patt',
Ben Si t'avais été plus modeste, T'aurais dit qu'ta mère elle est modiste
Et que ton papa l'empeste, Parce qu'il est lampiste, Han !
(au Refrain)
T'y as dit : J'ai une maison, Tapissée partout, mêm' dans les toilettes
Avec la télévision, Montée sur roulettes, Ben !
Si t'avais été plus honnête, Sans dire, des sornett' sur ta maisonnette
Elle aurait sonné ta sonnette, Pour t'offrir son aide, Han !
(au Refrain)
Di da di dou dan ding dang dang Di da di dou dan ding dang dang

 

 

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Rédigé par vivi

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Publié le 6 Novembre 2011

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S'il y a une matière que j'aime tout particulièrement cette année, c'est bien la terminologie médicale.

C'est quelque chose de totalement nouveau pour moi, même si c'est a priori assez compliqué et que ça me demande pas mal de travail de mémorisation.

Attention ! Je ne parle pas d'anatomie ou de physiologie, ni de biologie (même s'il faut obligatoirement en passer par là), cela n'a jamais trop été mon fort, mais bien de terminologie, de la façon dont les mots sont faits et de leur origine.

Au départ, il y a des unités de sens, les radicaux, les racines, les éléments de base ou les signifiants, appelez- les comme vous voulez. Par exemple "ite" qui signifie inflammation, "oto" qui signifie oreille ou "gastro" qui signifie estomac.

Jusque là, rien de bien compliqué.

Parfois, deux unités de sens juxtaposées permettent de constituer un nouveau terme. Pour reprendre les exemples ci-dessus, "oto" et "ite" font "otite" = inflammation (de la muqueuse) de l'oreille tout comme "gastro" et "ite" font "gastrite" = inflammation (de la paroi) de l'estomac. Et appendicite, inflammation de ????.... l'appendice ! C'est bien, je vois que vous suivez. Ou encore rectite, inflammation du rect....

Oui, bon, vous avez compris.

De la même façon, "ose" qualifie une maladie chronique ou un état qui dure. Je vous laisse donc deviner le sens de dermatose, névrose ou arthrose sachant que dermo=peau, névro=nerfs et arthro=articulation. 

Aux unités de sens peuvent s'ajouter des préfixes, tels qu'ils existent au quotidien dans la langue française comme "pré"/avant, "a"/privatif, "hypo"/en-dessous, etc. ou des suffixes tels que -ique, -isme, -al, etc. qui permettent par exemple de transformer un nom en un adjectif ou vice et versa.

Pour bien comprendre les termes médicaux, il suffit donc de décomposer les mots et rechercher leurs racines latines ou grecques. Dans la réalité, c'est un peu plus compliqué mais le principe de base est là. Comment puis-je découper ce mot ? Quel est le sens de chaque partie ? Comment les affixes sont-ils articulés ? Quelle est la nature grammaticale du mot ?

Bien sûr, un terme médical peut comprendre un préfixe, une racine (ou deux) et un suffixe et ça peut ensuite donner des trucs plus compliqués comme coxarthrite (cox=hanche, arthro=articulation, ite=inflammation) ou parathyroïdectomie (para=à côté, thyro=bouclier, oïde=en forme de et ectomie=ablation [ouf] soit une ablation d'une ou plusieurs glande parathyroïde).

Du coup, je vois tous les mots d'une façon différente, même s'ils font partie d'un vocabulaire courant. "Dys" désigne une difficulté, un problème. Une "dys-lexie" est donc une difficulté à lire, une "dys-orthographie" une difficulté à orthographier, un "dys-fonctionnement"...., bon ça c'est facile, Que diriez-vous d'une "dys-entrie" ?..... Si vous avez bien suivi, dys= difficulté, entrie vient de entéro=intestin... Voilà, vous avez tout compris.

De même pour téléphone (télé=loin, phone=voix), périscope (péri=autour, scope= voir), bathyscaphe (bathy=profond, scaphe=bateau), mélancolie (mélano=noire, cholé= bile),...

C'est passionnant, on ne s'arrête jamais...

Pas même la nuit...

J'ai donc rêvé récemment que l'on me faisait une laryngoscopie (laryngo=larynx, scopie=regarder). On me faisait avaler une petite pilule anesthésiante (an=privatif, esthésie=sensibilité, ante=suffixe) et hop ! c'était parti !

Dites Docteur, à votre avis, c'est grave ou je vais m'en sortir ?

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Rédigé par vivi

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